Un thangka est une peinture, un dessin, sur  tissu de coton caractéristique de la culture bouddhique tibétaine.

On trouve les thangkas sur toute la chaîne de l’Himalaya : en Inde, au Népal, au Tibet, en Chine et au Bhoutan. Aujourd’hui, ils sont principalement réalisés au Népal. Rien que dans la vallée de Kathmandu, on compte plus de treize mille peintres Tamangs (minorité ethnique d’origine tibétaine). Mais les Tamangs ne sont pas les seuls à perpétuer la tradition du thangka, les tibétains et surtout les Newars sont majoritaires dans cet art, entre autres.

Il faut en moyenne 3 mois pour apprendre l’art et 10 ans pour le maîtriser. Il faut entre 2 semaines à 3 mois pour peindre un thangka selon la taille et les détails

Pour dessiner l’artiste utilise des poncifs, feuille de papier végétal et l’utilise comme un carbone ou un calque, ou des planches xylographiques, pour transférer le dessin sur le tissu.
Des lignes d’orientation sont ensuite dessinées pour servir de support à une première esquisse. Les images sont ensuite peintes en obéissant à des proportions et à des emplacement bien définis.
 Les saints et les divinités principales occupent le centre du thangka, tandis que les divinités secondaires et les moines sont disposés autour de la figure centrale et le long des côtés, tout en étant dessinés plus petits).

Technique :

Pour peindre, il existe quatre procédés :
¨ l’estompage de couleurs (peinture de nuages, par exemple),

¨ l’étalement de couleurs diluées (peinture du ciel, etc.),
¨ la superposition de deux couleurs diluées (comme en aquarelle),
¨ et enfin, l’application de couleurs en aplat sans quête de dégradés (comme en gouache).
On applique d’abord les couleurs qui constituent le fond de la toile : ciel, nuages, paysage…
Ensuite on peint la fleur de lotus qui sert traditionnellement de support et de siège au personnage principal dont on peint ensuite les vêtements et le corps.  
Un travail sur les ombres est ensuite réalisé afin d’obtenir un effet pictural plus réussi.